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Le Losar 2151, année du dragon de bois, aura lieu à Servoz du vendredi 23 au dimanche 25 février 2024
En partenariat avec l'association "Les Amis du Cinéma" et en présence de Patrice Muccini, président de l'association "Passeport Tibétain" qui est à l'origine du film.
« Ce n’est pas parce que vous n’entendez plus parler du Tibet, qu’il n’y a pas de problèmes au Tibet (…) Nous mourrons à petit feu. »
- Penpa Tsering, président du gouvernement tibétain en exil.
Très populaire dans les années 80-90, le combat pour l’indépendance du Tibet a disparu du paysage médiatique mondial. Pourtant, 6 millions de Tibétains subissent toujours le joug chinois depuis l’invasion du pays en 1951. Plus de 100 000 d’entre eux ont réussi à fuir leur nation pour rejoindre le Dalaï-Lama en Inde, afin d’y vivre librement, faire entendre leur voix et établir une société démocratique.
Au pied de l’Himalaya, ce documentaire prend le temps d’écouter ceux qui portent cette voix, cette culture et cette identité menacée. Grâce à la rencontre de Dhondup (ancien militaire), Dolma (écolière), Dawa (réfugié) ou du président, Penpa Tsering, nous découvrons ceux qui font vivre l’âme tibétaine, alors que le combat semble connaître son dernier souffle.
Leur récit de vie, leur espoir, leur peur et leur émotion sonnent comme un cri de révolte dans la nuit. Car la communauté internationale ne réagit plus et la Chine paraît bien décidée à étouffer ce peuple bouddhiste non-violent, installé au centre de l’Asie depuis des millénaires. Même les suicides par immolation des Tibétains désespérés sont désormais réprimés par les autorités.
Tout en suivant ces hommes et ces femmes, le film pose les racines du conflit, la stratégie chinoise, les problématiques des Tibétains en exil et tente d’imaginer le destin de cette nation, tout en interrogeant l’attitude de l’occident. Ce peuple est-il condamné à mourir à petit feu ? Est-il encore possible aujourd’hui de croire en « Free Tibet », alors que la succession du Dalaï-Lama (88 ans) paraît elle aussi menacée par la Chine?
L'association Lions des Neiges Mont-Blanc sera présente,
Jeudi 21 décembre de 17h à 20h sur la place du Village des Houches
https://urlz.fr/oPpb
Il a été instituteur dans une école primaire, et traducteur tibétain-chinois. À partir de 1991, il a publié des articles sur la littérature et l'art tibétain dans diverses revues. Il a publié plus de 40 nouvelles.
Pema Tseden vivait à Pékin et réalisait ses films au Tibet. Il était membre de l'association des réalisateurs chinois, de l'association des cinéastes chinois et de l'association de la littérature cinématographique chinoise.
Expo photos à la Médiathèque des Houches
du 6 février au 4 mars 2023
Le Losar 2150 (Nouvel An Tibétain) aura lieu, aux Houches du 10 au 12 février 2023.
(Plus d'infos à suivre...)
L'association Lions des Neiges Mont-Blanc tiendra un stand, pour la 3ème fois, au Salon de l'Asie :
https://www.salondelasie.com/
Lobsang y proposera également un atelier de momos et une dégustation de tsampa.
Venez nombreux !
Vendredi 12 août à 20h30
Espace Animation des Houches
Projection du film documentaire "L'Or brun du Tibet" (43 mn)
de Jeanne Mascolo de Filippis
en présence de Jeanne Mascolo de Filippis
Résumé
Étonnante mutation entre l’animal et le végétal, le cordyceps sinensis est la combinaison unique d’une chenille et d’un champignon qui pousse à l’état sauvage sur les hauts plateaux du Tibet et en Himalaya, à plus de 4000 mètres d’altitude.
Cet organisme étrange a toujours eu la réputation de stimuler et régénérer les facultés physiques et les défenses immunitaires. Il est un des ingrédients de base de la pharmacopée asiatique. Mais depuis 1993, date de la victoire de deux chinoises championnes mondiales d'athlétisme, le
cordyceps, surnommé le « viagra de l’Himalaya », n'est plus seulement un revenu pour les
populations de nomades mais aussi pour tout un réseau de commerçants qui voient en lui un produit encore plus lucratif que le ginseng.
Sa demande croissante fait qu’il se négocie autour de 25 000 euros le kilo en 2008 ,plus cher que l’or !La société tibétaine est remodelée, les nomades se sédentarisent avec l’argent de la récolte et la course au profit pousse les laboratoires chinois et internationaux à isoler la cellule souche qui permettrait d’en faire un médicament bien moins onéreux. Mais aucune étude clinique fiable ne permet de vérifier ces propriétés nous confie le directeur de l’université de biologie de Hong Kong.
Tourné au Yunnan et à Hong-Kong, aux deux extrémités de la chaîne ,c ’est cette nouvelle ruée vers l’or brun et les enjeux qu’elle engendre que ce film se propose de raconter.
Dimanche 24 juillet à 20h30 à l'Espace Animation des Houches
Conférence sur le bouddhisme et le Tibet aujourd'hui par Lobe Sock Tsang, journaliste depuis plus de 15 ans à Radio Free Asia à Mc Leod Ganj (Inde)
Entre les deux partie de la conférence, dégustation de tchaï
Présentation de Lobe Sock par lui-même :
"Je m'appelle Lobe Sock Tsang et je suis né dans la partie orientale du Tibet dans les années 1980. En tant qu’enfant né sous le régime communiste, j'ai été éduqué dans une école administrée par le gouvernement chinois dans mon plus jeune âge. Mais peu à peu par mes propres efforts inlassables, j'ai eu une très bonne éducation monastique traditionnelle d’enseignement de la littérature classique tibétaine, la logique et l'histoire, ainsi que la philosophie. En 1993, lorsque j'étudiais dans un collège-lycée tibétain à Naba, préfecture de la province chinoise du Sichuan, j'ai rencontré des Tibétains importants professeurs et écrivains, qui ont une bonne connaissance des questions tibétaines et en particulier le gouvernement d'exil basé en Inde et le Dalaï Lama. Là aussi, j'ai rencontré quelques personnes de retour au Tibet en provenance d'Inde. Avec ces personnes, j'ai développé une bonne compréhension de la situation politique au Tibet et à l'étranger, et j'ai pu voir le drapeau national tibétain et lire de nombreux livres de discours du Dalaï Lama aussi. Alors je pense qu'en tant que Tibétain, il est crucial de permettre à d'autres Tibétains de connaître le passé et le présent de notre situation politique et de l'occupation et l’assimilation culturelle chinoises, bien que ce soit un travail très dangereux. J'ai décidé de distribuer beaucoup d'exemplaires des livres du dalaï-lama et du drapeau national tibétain qui est interdit par la Chine ainsi que l'hymne national tibétain. Pour ces raisons, j'ai été secrètement arrêté à quelques reprises par la police chinoise locale et interrogé, roué de coups et finalement relâché. Mais pour des raisons politiques, je n’ai pas pu terminer mes études secondaires là-bas. Ainsi, en 1997, j'ai déménagé dans la ville de Lanzhou, qui est la capitale du Gansu. province de Chine. Et il y a une université tibétaine très important et populaire appelée en chinois "Université du Nord-Ouest pour les nationalités". Là, j'ai étudié le tibétain classique et la littérature moderne ainsi que la littérature chinoise moderne et l'histoire de la Chine. Mais là aussi les ambiances politiques étaient tendues, on a souvent eu des affrontements avec les autorités gouvernementales chinoises sur le droit des minorités et de nos identités et de la préservation de notre linguistique culturelle. Selon les constitutions chinoises, nous, les minorités, avons des droits constitutionnels de garder et de préserver notre propre culture, identités et langues ainsi que le droit des croyances religieuses. Mais les autorités chinoises ont très souvent violé ces droits évidemment. Alors moi et certains de mes amis avons lancé un mouvement pour utiliser l’écriture tibétaine partout dans la vie réelle, comme à la poste, banque et même les salles de cinéma et ainsi de suite. De nombreux étudiants tibétains ont suivi et lorsque les Chinois se sont plaints, nous avons prétendu que c'était une droit de notre peuple. Mais la police secrète chinoise pense que c’était un mouvement à motivation politique plutôt que de simples prétentions constitutionnelles. Alors ils ont enquêté et j'ai été menacé d'arrestation bientôt, et pour éviter cela, je suis venu en Inde en 2000. Exil en Inde, d'abord entre 2002 et 2004, j'enseignais la littérature et la poésie, l’histoire, la grammaire tibétaines et ainsi de suite aux moines dans un Collège bouddhiste basé dans l'état d'Uttarakhand en Inde. Et plus tard j’ai publié 5 volumes de bouddhisme tantrique classique. J’ai ensuite dirigé un journal hebdomadaire en tibétain appelé Forum Social Tibétain. Mais en raison du manque de sponsors, après quelques années, j'ai malheureusement arrêté de diriger ce journal et j'ai rejoint Radio Free Asia il y a plus de 15 ans pour recueillir des nouvelles quotidiennes de l'intérieur du Tibet et bien sûr des problèmes tibétains à l’étranger. Et à Radio Free Asia depuis 15 ans je fais des reportages radio et pour la télévision ainsi que des nouvelles pour le Web."